Clermont-Ferrand, ses taudis, ses vautours.

Nous commençons avec cet article notre série sur l’Auvergne d’antan, vue par la presse de Gauche. Si celui-ci est issu de L’Humanité, alors organe central du Parti communiste français, des articles venus de toute la Gauche et de la Résistance seront également publiés.

Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir l’état de Clermont-Ferrand dans les années trente, principalement dans ses quartiers populaires. Si cette ville est aujourd’hui bien plus moderne qu’alors, ceux qui, aujourd’hui, en habitent les quartiers populaires y trouveront peut-être (toutes proportions gardées) un écho à la situation actuelle : le capitalisme en crise, le marché de l’immobilier éternellement vampirique, le délaissement des quartiers ouvriers…

Cet extrait de l’édition du 26 juin 1932 du journal L’Humanité, redécoupé par nos soins, vous montrera à quel point la ville était misérable et en dessous de tout, dans le contexte du capitalisme en crise de cette époque. L’on y découvre une ville insalubre, puante, aux mains des propriétaires privés qui s’acharnent à tirer le plus de profit possible des logements – pour la plupart en très mauvais état – qu’ils n’habitent pas eux-même alors que le chômage n’a jamais été aussi violent… Cet article est le témoignage historique de l’échec total du capitalisme à maintenir une société saine et libre. Toute personne de Gauche se doit de lire ceci, afin de comprendre comment fonctionne ce mode de production et de ne pas oublier pourquoi il faut le surpasser.

Ici, l’édition complète.