Clermont-Ferrand et le salon du porno.
La ville de Clermont-Ferrand, à l’occasion du « salon de l’érotisme », a vu tout son centre et sa périphérie envahis de panneaux publicitaires pour faire connaître l’évènement.
Ce qui frappe, au delà de l’aspect hautement misogyne d’une telle propagande, c’est la quantité d’affiches qui ont été collées sur ces grands panneaux publicitaires, souvent groupés par deux d’ailleurs. Cette omniprésence et ce rose « porno » assurent une captation de l’attention des plus fortes. Ainsi, impossible de simplement conduire en allant travailler sans en voir plusieurs. Le capitalisme, accompagnant le patriarcat, envahit ainsi le quotidien des Clermontois… Impossible aussi pour les enfants de ne pas avoir été exposés à cette atrocité. Pas besoin d’imaginer les dégâts que ce genre d’images provoque sur la jeunesse : l’accès libre (et dans ce cas même encouragé) à la pornographie est déjà un vecteur de violence envers la femme, un pousse au crime anti-démocratique, et ce ne sont pas les viols dans les milieux étudiants ou chez les « Jeunes communistes » qui feront douter de l’influence désastreuse du capitalisme, faisant du porno un marché très rentable, sur les consciences.
Car il faut dire ce qui est : ce « salon de l’érotisme » n’est en réalité que le salon de la pornographie, de la beauferie, de la domination, de l’exploitation sexuelle, et de la violence faite aux femmes. Il aura beau se cacher derrière des euphémismes, cela ne changera en rien sa nature profonde !
On pourrait rêver, Clermont-Ferrand étant une ville historiquement ancrée à gauche, que tout serait fait pour empêcher ce genre d’horreur de s’infiltrer en ville. Que tout serait fait pour que ce genre d’affichage en public soit rejeté avec vigueur ! Les affiches ne sont pas restées longtemps, certes, mais c’est déjà trop tard. Il n’aurait jamais fallu accepter, comme tous les ans, que puisse se tenir cette réunion de libéraux fétichistes venant vendre de l’abaissement moral à la population…
Viendra le jour où les femmes, arrivées pouvoir, fouleront du pied leurs agresseurs, repousseront les mentalités les plus rétrogrades, mettront à terre le patriarcat prospérant et triomphant dans le capitalisme, et se libéreront de leurs chaînes ! Sera alors le temps du socialisme, où tous les comportements antisociaux et anti-démocratiques seront punis et rejetés.