Saisie majeure de cannabis dans le Cantal
A la fin du mois de mai, la BSI a contrôlé un camion dont le chauffeur était connu pour avoir déjà transporté du cannabis. C’est une victoire contre la drogue, amplifiée par le fait que la saisie fut d’ampleur historique : pas moins de 1,4 tonne de résine a été interceptée !
Une telle saisie n’avait auparavant jamais eu lieu en Auvergne. Qui est à Gauche se félicitera donc du fait que cette drogue ne sera pas distribuée dans la région, la plupart du temps aux lumpen-prolétaires, ou aux jeunes lycéens et collégiens. La Gauche a toujours lutté contre l’abaissement du niveau de conscience des masses populaires, et cela englobe donc la lutte contre toutes les drogues, de l’alcool à la cocaïne en passant par le tabac, les champignons hallucinogènes… ainsi que le cannabis et tous ses dérivés.
Pour comprendre pourquoi la drogue est un fléau, il faut comprendre pourquoi certains en consomment. Le fait est que la vie dans le capitalisme est insupportable pour les masses, et c’est d’autant plus vrai que le milieu dans lequel un individu évolue est précaire et instable. Les adolescents, dans leur besoin d’avoir des rapports authentiques avec autrui, avec la Vie, font partie des plus vulnérables face à la drogue, qui joue le rôle d’échappatoire lorsque la société capitaliste devient trop oppressante. Combien de jeunes, lors de soirées, cherchent à stopper le temps en s’assommant temporairement à l’alcool et au shit, pour reprendre les cours ou le travail le lendemain ? Pour supporter la vie dans un mode de production qu’ils ne comprennent pas et qui les broie ? Vie qui, souvent, leur est imposée au moyen de leçons de morale pseudo-matures par les adultes, autrefois animés par un rejet similaire d’une société injuste et déshumanisée, mais ayant depuis perdu cette rage de vivre propre à la jeunesse pour s’intégrer au mode de vie capitaliste.
Il est donc du devoir de la Gauche de combattre ces « paradis artificiels », et la société qui engendre ce besoin de repli dans un monde moins brutal, moins froid. Il est également du devoir de la Gauche de faire comprendre aux victimes devenant addicts à ces simulations de « bonheur », que se procurer de la drogue participe à entretenir le capitalisme et donc le besoin de se droguer pour y échapper. Et ce n’est pas la gauche post-moderne et bobo, ouvertement en faveur de la légalisation de toutes les drogues (ou des drogues dites « douces » pour les plus modérés), qui parviendra à libérer la conscience des travailleurs et des étudiants qui se débattent, pris au piège dans le processus de « vieillissement » de la personnalité qu’engendre cette société consumériste, jusqu’à l’abandon et l’acceptation que « la vie, c’est comme ça » et « qu’on y peut rien ».
Seule une véritable volonté de rupture avec le capitalisme peut engendrer le socialisme, et donner naissance au bonheur ! Seul le socialisme peut préserver l’envie de Vivre, et empêcher le pourrissement intellectuel et moral, la capitulation face aux valeurs bourgeoises et l’intégration dans le capitalisme !