L’Institut CGT d’histoire sociale répond à Eric Faidy
Lors de la présentation de ses voeux pour la nouvelle année, Eric Faidy, candidat LREM à Clermont-Ferrand, a eu la désagréable surprise de voir devant son local quelques dizaines de manifestants contre la réforme des retraites l’en empêcher. Il est vrai qu’en ce moment, les candidats et élus LREM sont souvent visés lors de manifestations, et d’ailleurs de manière parfois irrationnelle et populiste. Toutefois, quoi que l’on puisse penser de cette intervention qui, contrairement aux affabulations du déchet politique qu’est le pédophile Daniel Cohn-Bendit, n’était pas une attaque violente de gauchistes mais une protestation populiste et sans intérêt de quelques syndicalistes et militants divers (sur un mode assez « jaune »), la réaction outrée du candidat a été particulièrement indigne.
Parlant odieusement de « connivences entre les rouges et les bruns », il s’est placé dans la position des victimes politiques et syndicales (un comble pour ce cadre capitaliste) du fascisme des années trente, reprenant le thème des « extrêmes (qui) se touchent » et a appelé à une réponse « républicaine » pour « étouffer dans l’oeuf cette tentation de revenir aux heures les plus sombres de notre histoire ».
Ces propos, assimilant les syndicats et la Gauche au fascisme face aux gentils libéraux « républicains » dont on oublie de dire qu’ils sont les meilleurs défricheurs au service de l’extrême-droite, ont fait réagir l’Institut CGT d’histoire sociale du Puy-de-Dôme. Il est vrai que l’occasion était trop belle. Voir un cadre de Michelin parler de fascisme est ironiquement savoureux, quand on sait que cette grande entreprise a énormément favorisé le fascisme le plus abject durant les années trente. L’IHS-CGT 63 a donc publié le dossier suivant, qui contient de nombreuses informations sur les liens entre ce grand groupe pas si « bonhomme » et le fascisme.