Charles Loubinoux
Né le 10 octobre 1899 à Issoire (Puy-de-Dôme), décédé le 27 juin 1981 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ajusteur outilleur ; militant au sein du Parti communiste (PCF), membre de la Confédération générale du Travail (CGT) ; interné politique ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Détenteur d’un certificat d’étude, Charles Loubinoux est devenu ajusteur outilleur aux établissements métallurgiques Ducellier à Issoire.
Il s’est marié en 1945 et eut quatre enfants.
Il a été un militant communiste très engagé et actif, dès avant guerre.
Fin 1940, un rapport du Commissariat d’Issoire, où il vivait, le présente comme dangereux et à surveiller. “A été un des plus fervents membres du PC local à Issoire. Hardi, effronté, agressif, considéré comme un des plus dangereux communistes de la ville. Protagoniste dans toutes les réunions et manifestations du PC, en tête de tous les cortèges et porteur de l’emblème communiste.” Et quelques jours plus tard, avec 6 autres militants communistes de la région d’Issoire, Charles Loubinoux est arrêté par la gendarmerie. Il est immédiatement envoyé dans un camp d’internement de Saint-Sulpice (Tarn) et fut libéré le 9 février 1944.
Il rejoignit ensuite la Résistance, incorporé au sein 105e Bataillon FTPF du Puy-de-Dôme, avec une durée des services homologuées du 6 juin au 28 août 1944. Il avait le grade assimilé d’adjudant-chef.
Après guerre, il reste très actif au sein du PCF et de la CGT. Il fut délégué syndical puis secrétaire du Comité d’entreprise des établissements Ducellier, l’une des principales sociétés métallurgiques du département, spécialisée dans les composants automobiles. Il fut plus tard ordonnateur à l’hôpital d’Issoire et président de la section des Déportés d’Issoire.