59 chiens et chiots en danger dans l’Allier : le problème de l’élevage.

Dans le département de l’Allier (03) une éleveuse de chien est décédée, laissant derrière elle 39 chiens et 20 chiots enfermés dans des enclos, seuls et par conséquent en péril de mort.

« Fait divers » loin d’être anodin, c’est ici la question animale qu’il s’agit de mettre en avant à travers le problème de l’élevage d’animaux (ici de compagnie). Il est dans notre société tout à fait acceptable de traiter nos amis les bêtes comme de simples marchandises, de les intégrer totalement dans une forme de production capitaliste dont ils sont les victimes. Etre un « producteur » ou un « consommateur » ne sont que deux facettes du même problème : le capitalisme parvient toujours à ruiner toute compassion et rapport progressiste à la Vie et la Nature. Qu’un individu comme cette éleveuse puisse se retrouver à avoir comme responsabilité le bien-être d’autant d’animaux n’ayant pourtant rien demandé à quiconque est le reflet d’une société dont les valeurs morales ont été corrompues par l’individualisme capitaliste. C’est un rejet total de toute notion d’organisation collective, responsable et humaine de notre relation avec les animaux, au nom du commerce et du profit personnel. Le refus d’une relation saine entre l’Homme et la Biosphère. Si personne n’était arrivé à temps, ces pauvres chiens seraient tous morts de soif et de faim.

Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs dû faire l’objet de soins d’urgence. On remerciera les divers refuges d’avoir pris en charge les victimes. Ces derniers jouent un rôle capital dans la prise en charge médicale et l’adoption des animaux victimes d’abandon, de négligence ou maltraitance, et leur extrême nécessité, leur faible nombre et leur manque de moyens reflètent malheureusement encore une fois l’état de notre société individualiste et consommatrice qui ne laisse aucune place au bonheur animal.

L’exploitation et la maltraitance animale doivent cesser, sous toutes leurs formes. Ce genre d’incident, qui n’est en aucun cas un malencontreux hasard, ne devra plus jamais se produire dans une société socialiste où l’anarchie dans la production capitaliste aura laissé place à la planification de la production.