Un chaton retrouvé noyé dans le département de l’Allier.
Mardi dernier, un chaton a été retrouvé noyé, dans un lavoir au Mayet-de-Montagne. Enfermé dans une cage trappe, favorisant la thèse d’un acte prémédité, la pauvre bête n’a donc eu aucune échappatoire. Cet acte de cruauté envers les animaux est le reflet d’une société souffrant d’un rapport perverti à la Vie.
Cette absence d’empathie envers les animaux est très ancrée dans la culture française, grande championne d’Europe d’abandons d’animaux (100 000 chaque année, dont 60 000 rien que cet été). Chez nous, plus que n’importe où sur le continent, les animaux ne sont considérés que comme de simples possessions dont on peut disposer à notre guise, dans une mentalité de consommateur forgée par un capitalisme omniprésent. Cela inclut donc naturellement de les « jeter » lorsque l’on ne les désire plus, ou de les éliminer quand ils nous indisposent. Cet ignoble meurtre choque d’autant plus qu’il s’agit d’un chaton, plus vulnérable encore qu’un adulte, mais également car il s’agit d’un animal qui, tout comme le chien, s’est profondément lié aux hommes au fil de l’Histoire. Ce triste évènement attaque de manière frontale ce lien historique.
Cependant, le sort réservé à ce chaton n’est pas si différent de celui réservé à d’autres espèces que nous côtoyons quotidiennement. Les souris, les taupes, les rats, les pigeons, les renards… sont autant d’exemples de « nuisances » que l’on élimine.
Tout ceci montre à quel point l’homme peine à trouver sa place au sein de la Biosphère terrestre. Il est nécessaire que la Gauche mène une bataille culturelle pour mettre fin à ces habitudes barbares. A la Gauche de se placer à l’avant-garde de cette bataille pour permettre à l’humanité de vivre en harmonie avec son environnement !