Le Puy-en-Velay : un bastion de la droite à faire tomber !
Dans le chef-lieu de la Haute-Loire, le maire sortant, Michel Chapuis, se représente sous les couleurs de l’UDI, avec le soutien du président de région Laurent Wauquiez (son prédécesseur) et donc du parti Les Républicains. Dans celle ville à la tradition conservatrice (la Gauche ne l’a dirigée que de 2001 à 2008, avec la socialiste Arlette Arnaud-Landau), il part, pour cette élection, sur un terrain qui, en théorie, lui est assez favorable.
Face à lui, il devra affronter la concurrence de Catherine Granier-Chevassus, menant une liste LREM/MoDem se présentant comme écologiste. Le Puy est ancré dans la droite traditionnelle, conservatrice, catholique et aimant l’ordre. La nouvelle droite « start-up » apparaitra peut-être comme trop moderne pour espérer remplacer la vieille droite. On peut se dire que le « ni droite ni gauche » macronien aura du mal à se faire une place dans ce bastion de la droite, d’autant plus que la Gauche a décidé de serrer les rangs et de s’unir.
Laurent Johanny portera les couleurs d’une liste rassemblant le Parti socialiste, le PCF, EELV, Gs, la FI et Ensemble. Cette liste se veut sociale et écologiste, comme le résume son nom, plus original que les sempiternels « en avant », « pour tous », « ensemble » et autres intitulés creux : « En Vert et pour tous, Le Puy en commun ! »
Cette initiative clairement ancrée à Gauche et unitaire est à saluer. Une victoire face aux deux concurrents de droite serait non seulement politique mais également symbolique : le Puy-en-Velay est un bastion réactionnaire à faire tomber !